«...3! 2! 1! Bonne année!!! criaient en cœur les convives.»
Milène et Aurelia, les sœurs Bianchi, s'enlacèrent sous le regard réjouit de leur géniteur.
«Bon! Je suis désolé mais on va se coucher car on commence vraiment à fatiguer!» 
Sur ces mots les personnes présentes les saluèrent et leur souhaitèrent une énième fois de passer une bonne année. Gamines sur le dos, le couple rejoignit sa voiture qui attendait sur le parking. Le véhicule s'élança à une vitesse hallucinante. L'automobile prit la première sortie d'un rond-point et roula sur quelques mètres. Un voix de chemin de fer longeait la route. Il y eu un virage à droite puis directement à gauche pour passer dans un sous-voie, mais Yannick ne contrôlait pas très bien le véhicule et l'automobile dérapa et défonça les barrières qui longeaient la route. Un pneu heurta la voie et le véhicule tomba dans le bas côté en faisant des tonneaux. La fenêtre de Milène vola en éclats à cause d'un rocher. La ceinture de celle-ci se détacha car la pierre tomba sur le crochet. La demoiselle tomba au moment où sa portière heurta sur le sol et la voiture continua tandis que la demoiselle gisait sur l'herbe fraîche. La fillette crût voir la mort lui passer devant et ses paupières devinrent lourdes. Et sa fatigue eu tort d'elle.

La demoiselle regardait la pointe de ses baskets. Elle ne le laissait pas paraître mais la jeune fille écoutait attentivement la psychologue discuter avec le directeur de son orphelinat:
«- Son cas est plutôt facile à comprendre: elle est traumatisée par la mort de sa famille, qui a été plutôt subite. Par peur elle s'est renfermée sur elle-même. Mais elle est très intelligente, elle a tout de suite deviner que je voulais qu'elle me parle d'elle. Mais elle aussi en très bonne forme physique. Mais ça c'est le sujet des pédiatre.
- Et...c'est grave?
- Non! C'est normal d'être sous le choque! Elle est ici depuis seulement 26 jours. Et je pense que le problème c'est aussi le manque d'ami.
- Bon! Et bien merci. Aurevoir et à bientôt.
- Aurevoir. Heureuse de vous avoir aidé.»
La psychologue, mademoiselle Lenna, avait eu accès au dossier de la jeune fille. Sa capacité à faire de bonnes notes en tout sans faire d'effort ne l'étonnait pas du tout. Et vous le saurez, le pourquoi du comment...

Comme à son habitude, quand la demoiselle ne sait que faire, elle fixe la pointe de ses chaussures qui, ce jour-ci, se trouve être de mignonnes ballerines noires. La jeune fille contrainte à les porter fut aussi forcée à mettre une chemise à manches courtes blanche, un veston noir sans manches ni fermeture et d'une jupe écossaise rouge. La demoiselle ayant voulu rajouter une touche personnelle à son uniforme scolaire, et signe de son impertinence envers le corps enseignant, avait réunis sa belle chevelure dorée en un chignon négligé qui donnait un certain charme et avait mit des mitaines en dentelles noire. Malgré le fait que le demoiselle était plutôt jeune, du haut de ses 11 ans, elle avait une allure de fille mature et réservée, tout le contraire des habitantes du foyer qui étaient, elle aussi, pas très âgée. 
«- Mademoiselle Milène Bianchi.» appela une secrétaire. La demoiselle et l'éducateur qui l'avait sous sa responsabilité s'engagèrent dans un couloir aux nombreuses portes où étaient auscultés les enfants. L'air empestait le désinfectant et des charriots traînaient un peu partout. Les murs blancs avaient un côté effrayant. Le mono suivit de près par la fillette, dont la démarche semblait démontrer son ennuie et son agacement, entra dans une pièce meublée d'un bureau, de deux chaise devant celui-ci un lit d'auscultation et d'une armoire où se dressaient divers jouets.
Un hommes au visage éclairé d'un large sourire dont les yeux noisettes encadrés par des lunettes rectangles posait un regard chaleureux sur la demoiselle et serra la main au deux jeunes. Sa blouse était blanc cassé et son pantalon noir. L'homme portait des chaussures en cuir brun foncé et sa cravate rouge constellée de tétines était le seul élément coloré, hormis les stylos attachés à sa poche de chemise, le stéthoscope qui pendait à son cou et le badge portant le nom de Bernard Lobscher. Ses cheveux frisés dressés sur sa tête étaient d'un brun foncé, presque noir.
«- Bonjour, Milène? Oui. Bien! Alors je veux que tu remplisses ce formulaire et nous allons te faire des vaccins et des test pour ton poids et ta taille. Tiens!» 
Et le dénommé Bernard lui tendit une feuille:
"Nom et prénom(s): Bianchi Milène
Date de naissance: 5 juillet 2002
Parents biologique: Yannick Bianchi et Alicia Bianchi-Cunningham"
Puis des questions auxquels la demoiselle laissa l'éducateur le soin d'y répondre.
«- Viens sur la balance. Colle toi au mur là» lui disait-il pour savoir sa masse et sa mesure. 
La demoiselle faisait donc 1m30 et pesait 24kg. La majorité de son poids était dû à ses efforts physique qui lui avaient sculpté des muscles au bras, au abdominaux et au jambes. 
«- Maintenant, met-toi en sous-vêtements. Je vais vérifier les battements de ton cœur et ta respiration.»
La fillette obéit sans rien dire et se retrouva en chaussettes, culotte et liquette.
La jeune fille dû respirer profondément par la voix buccale et il vérifia sa gorge et ses oreilles. Mais rien de spécial.
«- C'est bon. Milène est une vraie boule de muscle, dit il sur un ton plaisantin, Sinon juste un léger asthme.
- Et maintenant les vaccins? questionna le jeune homme qui accompagnait Milène.
- Alors, le vaccin contre le tétanos, la grippe, les hépatites A et C et la méningite ne sont pas encore à jour.»
La jeune fille lançait des éclairs et des regards noirs au garçon. Ce "traître" avait réussi à rappeler au docteur qu'elle avait des piqûres à faire.

«L'homme et son image. Un homme qui s'aimait sans avoir de rivaux, passait dans son esprits pour le plus beau du monde, bégaya Milène devant la classe. Il accusait toujours les miroirs d'être faux, vivant plus que content dans son erreur pro...fonde.»
La jeune fille tremblait de tous ses membres et sa voix partait dans les aiguës sous l'effet de la pression. Un sourire diabolique se formait sur le visage de Daniel, un garçon qui aimait lui mener la vie dure. La petite blonde respirait avec peine. Elle regarda à gauche puis à droite: elle était seule. Personne ne la soutenait. Cette seule pensée brouilla sa vue. Elle eu un haut-le-cœur avant de s'écraser au sol. La jeune fille était tombée dans les pommes.
Milène, allongée sur un matelas empestant la fumée se réveilla doucement. Elle se souvenait d'être allée à l'infirmerie qui lui avait accordé une journée de congé car non seulement elle avait stressée, mais ils avaient découverts des symptômes de crève. Grande fièvre, nez bouché et autre détails futiles aux yeux des enfants. C'était sa chambre. Celle qu'elle partageait avec Alix. Une fille à problèmes qui traînait avec des fumeurs de 13ans. La jeune fille se redressa, posa sa tête sur ses genoux et versa des larmes de fatigue. Elle en avait assez. Personne ne lui parlait ou ne jouait avec elle. Personne ne voulait la connaître ou l'aider. Personne. La petite blonde était livrée à elle-même. À cette heure-ci, la médiation devait être ouverte. C'était une psychologue diplômée venant de Londres qui tenait un petit poste où l'on pouvait parler sans qu'elle ne nous juge et sans le dire à tout le monde. Milène se leva et sortit de l'antre puante avant de prendre la direction du rez-de-chaussé. Melle Jacob était bien là, mais avec un autre enfant. Milène l'apparition car elle l'avait écrit sur le tableau blanc qui pendait à la porte. La jeune fille s'assit donc sur le banc près de la porte afin d'attendre son tour. Mais elle ne savait pas qui croiserait sa route...
«Hey Blondasse! Pas trop stressée? T'arriveras à attendre?»
Le grand dadet qui le suivait, un garçon enveloppé qui ressemblait étrangement à un castor, pouffa d'un rire hypocrite. La petite ne répondit rien. Elle s'avança vers Daniel et le poussa violemment contre son ami. Le jeune garçon d'origines arabes n'apprécia pas du tout ce geste et répliqua d'un coup de poing dans l'estomac. Milène se courba par réflexe et reçu un coup de pied monumental dans la joue. Elle s'esclaffa au sol et les garçons lui décochait des coups d'une violence inouïe. La petite blonde n'eut pas la force de crier ni de pleurer. Lorsque Melle Jacob et Alix empruntèrent la porte, alertés par les bruits de coups.
«Arrêtez immédiatement, aboya l'adulte. Et partez avant que je ne vous punisse.»
«Je suis houspillée par Daniel! Il me provoque et pousse mes nerfs à leurs limites! J'en peux plus! J'en ai marre de cette orphelinat de merde!»
Milène se leva et claqua la porte derrière elle. Mais en voulant partir la psychologue la rattrapa, la bloqua de tout mouvement et lui administra un produit avec une aiguille d'après ce qu'elle sentit...

Milène, assommée par un somnifère, s'éveille dans une chambre totalement dépourvus de meuble. Elle est nue mais se lève pour regarder à travers les stores où elle se trouve. Mais la voilà dans un lieu ou la pluie et maître. Ce n'est pas ainsi que la météo était prévue dans sa magnifique Suisse. Seule un enfant court, un t-shirt rouge en loques sur les épaules, seul au milieu d'un terrain d'athlétisme. La demoiselle referme immédiatement les stores et inspecte, immobile, la pièce. Ses murs blancs et nus se referment autours d'elle. La jeune fille s'avance vers son lit et voit une tenue composée d'un pantalon de treillis, d'une paire de Rangers blanche, de sous-vêtements et d'un t-shirt orange frappé d'un logo...CHERUB.