Mr L,

Quand vient la nuit
Et l'ennuis
Je pense à Lui
À mes amis
À mes ennemis
À ces soucis
Que réunit la Vie

J'appelle la Mort
Car j'ai eu tort
Ils sont trop forts
J'ai fait trop d'efforts
Mais je suis à bord
Alors je dors

Je ne peux
Je ne veux
Faire cesser ce supplice.
J'ai ignoré ce délice
Ce goût délicieux
Mais à la fois affreux
Je savoure l'amour
J'ai goûté à l'Amitié

Que mon malheur cesse
Tout comme le Roi de mes Rancœurs.
Que vienne le Prince de mes Carresses
Car je ne veux plus avoir peur.

Quand vient le soir, et qu'il se fait tard.
J'aurais voulu y croire, mais maintenant tu pars.
Tu es l'une de ses piques, que l'on retire doucement.
J'ai découvert t'es mimiques, qui faisait de toi mon amant.

Le travail c'est la santé, on me l'a dit souvent.
Alors j'ai étudié, et travaillé hargneusement.
Mais tout ce que j'ai eu en retour, c'est n'est ni argent ni corps sain.
Disons-le sans détours, trop travailler donne la faim.

Tac tac.
C'est le bruit des clous qui s'enfoncent dans mon cœur.
Tic tac.
Le bruit de l'horloge qui indiquent l'heure.
Tac tac.
Le bruit de l'horreur.
Tic tac.
Ce bruit qui m'inspire la peur.

Les clous font tac.
Mes dents claquent.
Les horloges ont des tics.
Ils me lancent des piques.

La vie c'est de la merde.
Les amis c'est à chier.
C'est bien la vie de nerd.
Au moins on va pas les briser.
Je crois que j'en ai juste assez,
De tout ces hypocrites et ces enfoirés.
J'ai pas envie de me suicider.
J'ai pas non plus envie de me calmer.
Cette rage je veux la jeter,
Sur tout ces gens qui l'ont créé.
J'ai juste envie de dégager,
Ou peut-être de les égorger.
Je sais plus ce que j'ai envie, à par les tuer.
J'en peux plus de devoir me cacher
Sous ce masque souriant et coloré.
J'en peux plus, je vous envoies tous chier.
Vous qui ne voulez pas me lâcher.
J'ai juste envier de tout lancer et casser.
Donnez-moi un couteau, vous savez où je vais le planter.
Si vous ne le savez pas, réfléchissez!
J'en ai marre de devoir tout vous expliquer.
Bon vous pourrez bientôt arrêter,
D'écouter les complaintes d'une ado dérangée.
Justes encore quelques mots pour tout digérer:
Tout le mal que vous m'avez fait, vous l'oublier?
Moi je sais que j'ai nuis à votre santé, mais vous ne semblez vous en préoccuper.
Ça veut dire donc que je peux continuer?

Il n'y en a pas assez,
Je dois encore en créer.
Je dois me vider.
Ils sortent de mes tripes, de mes organes.
Un jour je vous ouvrirez mon crâne.
Vous y trouverez toute ma folie,
mais aussi toutes mes envies.
Je suis une fille très compliquée,
dans mes manières de penser.
Mes réflexions sont trop poussées,
et remplies d'ambiguïtés.
J'espère ne pas vous avoir perdu,
mais je crois que je suis un esprit tordu.
Je vais donc continuer,
d'écrire des poèmes et de vous les partager.

Ce soir, j'ai crié sous ta fenêtre.
Je me suis précipité en kigurumi sous la pluie.
Éclairée par la lumière de ta chambre, j'ai crié pour que tu arrêtes
De te rabaisser, car je suis ton amie.
J'ai crié pour te dire que ta voix est parfaite.