Cet après-midi j'ai reçu ma première punition: je dois m'occuper de l'infirmerie pendant que l'infirmière est au bloc médical jusqu'à 19h chaque soir pendant 2 semaines juste parce que j'ai oublié un devoir de russe!!! En arrivant vers l'infirmerie j'ai vu une traîné de sang par terre. J'ai eu les nausée en le voyant et je me dépêcha alors d'entrer à l'intérieur, puis j'alla au toilettes vomir mes tripes. Puis je mis en place du désinfectant et différents médicaments.

Je me rinça la bouche et me lava les dents pour faire partir l'odeur. Je me désinfecta les mains. Quand je revint à l'infirmerie une magnifique fille blonde aux milliers de griffures était là.
-Heu…désolée de ce moment de faiblesse. Dis-je en ouvrant la fenêtre pour aérer la salle. L'infirmière n'est pas là en ce moment elle s'occupe des gravement blessés au bloc médical. C'est moi qui la remplace. C'est ma punition…et elle est plutôt mal choisie car je tourne de l'œil en voyant une trop grande quantité de sang. Que puis-je faire pour toi?
La fille était blonde, comme moi, mais elle était beaucoup plus belle que moi. Ces cheveux étaient très brillant. La seule chose qui gâchait ce magnifique tableau était les traînés de sang qui coulaient de ses superbes jambes. D'après mes souvenirs, elle devait être Katy Jones. Lors de mon arrivé à CHERUB, j'ai essayé de lui adresser la parole mais elle ne m'avait répond qu'un "Je n'ai pas le droit de parler au oranges", ça m'avait étonné.
Ces griffures ne saignaient pas énormément, mais juste assez pour me donner envie de vomir. À sa place j'aurais mis des sparadraps ou des bandages après les avoir désinfecté.
"Elle n'a pas sa place ici si quelques égratinures l'empêchent de faire une mission"pensait-je. À voir la mine colèrique que son visage exprimait, je n'avais pas réussi à cacher l'expression moqueuse de mon regard.

Elle ne se gêna pas et pris du désinfectant. Un peu surprise et vexée par son manque de politesse je lui dit avant qu'elle ne s'en aille:
- Fait comme chez toi surtout, et ne dit même pas aurevoir! Douillette!, l'insultais-je, Et surtout...ne te retourne pas, non! Tu passerais pour la gentille! Finis-je sur un ton agacé.
Elle se rapprocha de moi d'un pas vif et me fixa une fraction de seconde, avant d'essayer de me foutre une claque que me frôla de justesse. Je lui balaya les jambes pour la calmer mais je me rendis compte de mon erreur trop tard: ça l'énervait encore plus! Je garda mon sang froid et la fixa d'un air déterminé. Une goutte de sueur coulait à côté de mon œil droite...

Je pleurais d'un œil: normal j'étais triste...triste que cette sale garce n'aie pas eu la chance d'avoir un cerveau! Je lui cracha du sang sur la chaussure et elle se jeta sur moi. Ainsi, une tornade blonde gisait au sol. Elle me griffait et tirait les cheveux pendant que je m'acharnait sur ses vêtements: le point faible des groupies dans son genre. Soudain, elle me poussa d'un coup dans les airs et j'atteris les épaules contre un pied du chariot, ce qui me coupa la respiration pendant un court moment qui me paraissait une éternité. Une idée germa dans ma tête: je fis comme si j'avais taper la nuque contre la chaise, c'est-à-dire que je me laissa tomber sur le sol. La surprise et l'inquiétude se mêlaient sur son visage. Elle se rapprocha une main sur la bouche et une autre sur mon ventre pour sentir si je respirait, mais je me retenais pour ne pas éveiller ses soupçons. Et c'est alors que je lui bondis dessus. Assise sur son dos lui faisant une clé de bras presque trop fort à mon goût. Prenant ma vengeance un peu trop gentille, je lui mis le coude dans la colonne vertébrale et lui écrasa les bassin avec mon genou.
- On se calme la groupie! lui hurlais-je dans les oreilles jusqu'à faire éclater son tympan. Tu vas arrêter de faire ta p$%# et te casser tranquillement!
Maintenant je comprenais le malin plaisir qu'avaient les instructeurs pendant le PEI.
Elle gêmit un cris de soumission et je lui lâcha le bras, sans pour autant baisser ma guarde. Elle se releva et s'apprêtait à me décocher un coup de poing que je pris la plateau qui gisait sur le chariot pour me protéger. Elle frappa en plein milieu, laissant un gros creux qui avait vaguement la forme de sa main. Heureusement sa main n'avait rien.

- Alors comme ça tes parents et ta sœur son mort dans un accident de voiture le premier de l'an? Quel idiot ton père d'avoir conduit ivre! me dit-elle.
- Tais-toi, dis-je assez bas pour qu'elle ne l'entende pas.
- Mon père aussi est mort. C'est con. Mais il ne pensait qu'à sa nouvelle femme chérie, alors ce n'a pas été une grande perte pour moi. J'ai lus aussi que ta sister te manque..! C'est meeugnon.
Puis elle me lâcha. Mes jambes ne me portèrent pas sur le choque de ses paroles. Je ne pouvais plus retenir mes larmes, ma vision était brouillée par la haine et la tristesse. Ma tête ne pensait plus et mes jambes ne me portait plus: mon corps faisait des siennes. Ma tristesse devait la réjouir intérieurement. Elle était blasée cette fille, elle n'est jamais contente ou triste. Puis elle profita de mon moment de faiblesse pour me faire une clé de bras. Je me laissais faire, de toute façon je n'avais plus la force de me battre. À quoi bon? La cicatrice que mon cœur a s'est rouverte, mon cœur saigne. La vengeance est un plat qui se mange froid, mais pour moi c'est un plat glacé. Au moment où j'arrêta enfin de pleurer, elle délogea mon épaule ce qui me fis crier, non hurler. Elle me relâcha et me regarda me relever avec mon bras blessé. Moi-même je n'aurais pas réussi à le remettre en place. Vu que ce n'était pas une petite blessure, je devais aller au bloc médical.
- Laisse-moi me casser et je ne dirais pas que c'est toi qui ma blessé!