Natrach marchait dans une ruelle peu fréquenté. Il était habillé avec un tee shirt «Halo» son jeu préféré, avec un jean quelconque et une casquette bleu. Il regardé son portable, lisant un sms. Il était sortit pour faire quelque emplette en ville, surtout des vêtements, il en avait grandement besoin. Il leva la tête et il vit un gars qui fessait à peu prés sa taille. Ce dernier le regarda avec mépris. Natrach ne le connaisais ni d’Eve ni d’Adam.
 
- Eh toi minus donne moi ton portable, ou jte fracasse.
 
Natrach rangea son portable dans sa poche. Il n’avait évidement pas peur, le garçon était à peine musclé, il n’en ferait qu’une bouché si il osait attaquer. Il pouffa de rire, pour lui cette scène était drôle. Le garçon pris Natrach par le col et le plaqua contre un mur.
 
- Tu va m’obéir ou je t’envoie à l’hôpital.
- Lâche-moi ou tu va le regretter.
- Ah ah ah… et qu’est que tu va faire.
 
Natrach le regarda en souriant. Puis à une vitesse hallucinante, il lui donna un coup de poing dans l’abdomen. Le garçon le lâcha, poussant un cri de douleur.
 
- Ca. Dit Natrach
 
Le garçon se remis en place et se rua sur Natrach. Ce dernier l’évita en fessant un croche pied à son agresseur. Ce dernier tomba à terre la tête la première. Il saigna du nez, Natrach se rapprocha de lui et lui mit un violent coup de pied au ventre.
 
- La prochaine fois tu ferras gaffe quand tu voudras agresser quelqu’un. 

Il se tourna et il vit une personne courir vers lui, il se concentra, et vit une personne avec un uniforme de police. Natrach fit volte-face et couru à toute allure. « Stop, arrête-toi » Il entendit au loin. Il vit d’autre policiers un peu partout, il se réfugia dans une ruelle quand une main se posa sur son bras.

Fonce, fonce, mon grand!

Sélène, marchant à une allure assez rapide, souriait. Ce petit jeu de course poursuite entre elle et cet inconnu l'amusait au plus haut point. Sans qu'elle sache pourquoi, ce jeune garçon qu'elle avait croisé plusieurs fois en ville la fuyait dès qu'il l'apercevait. Une fois la surprise de ce drôle de comportement passée, la jeune fille s'amusait à le suivre (enfin, à "emprunter le même chemin que lui" disait elle pour se rassurer) pour voir sa réaction. Elle s'amusait follement. 

Le garçon qu'elle suivait accéléra brutalement, passa un passage piéton dont le feu vira immédiatement de couleur. Il lui jeta un dernier regard, de l'autre côté de la rue, alors qu'elle lui souriait doucement. 

Okay, un point de plus pour toi, mec.

La t-shirt gris, initialement sortie pour faire les soldes, l'avait croisé et dans l'excitation de son jeu était arrivée dans un quartier inconnu de la ville. Elle s'appuya contre un mur pour reprendre doucement son souffle. 


- Tu vas m’obéir ou je t’envoie à l’hôpital.

Sélène se redressa vivement. Dans une ruelle voisine, se trouvaient deux jeunes garçons, légèrement plus jeunes qu'elle à première vue. Celui qui venait de parler, plaqua le second contre un mur en le menaçant à nouveau. 

Elle allait intervenir lorsque "la victime" se défendit d'un coup de poing. Sélène se colla plus contre son mur, pesant le pour et le contre de l'intervention. Examinant la posture que le garçon avait prise, le centre de gravité plus bas qu'à l'ordinaire, elle présuma qu'il avait un bon niveau en arts martiaux. Cette posture devenait un automatisme quand on atteignait une expérience suffisante.
Afin de parfaire son jugement, elle resta cachée et observa la suite des événements. La rapidité des attaques, l'air assuré, sans hésitation. Se pourrait-il qu'il soit aussi agent de CHERUB? Si c'est le cas, c'est vraiment une grosse connerie de se donner en "spectacle" comme ça. Si les flics arrivent....


Justement, une voiture de police patrouillait dans le coin. En reconnaissant, les couleurs du véhicule, la jeune fille s'éloigna promptement vers une rue adjacente où elle se glissa derrière une planche à moitié moisie. Autant ne pas s'attirer de problèmes. Espérons que l'autre ait fait de même...


- Stop! Arrête toi !

Le garçon débarqua à pleine vitesse dans sa ruelle et se glissa près d'elle, sans la voir. Et si c'était un agent de CHERUB? Il faudrait l'aider ! 
La t-shirt gris posa sa main sur le bras du garçon qui se retourna vers elle prestemment. 

- Hey, t'es un t-shirt gris non?


 Cette technique fonctionne également avec bleu marine ou noir pensa-t-elle. Elle avait soigneusement réfléchi aux mots employés dans sa question. Elle n'avait pas évoqué le nom de CHERUB, ni le mot "agent" ou tout autre mot à signification suspecte. Un individu lambda lui répondrait sans doute qu'il n'était pas un t-shirt, ou que le sien n'était pas gris. S'il était agent, il pourrait reconnaître en elle une alliée. Ou au pire, je le verrais dans son expression songea-t-elle.

Il fit volte-face tellement vite qu'il faillit donner un coup à la fille qui se tenait devant lui. Elle était un peu plus grande que lui. Il la regarda dans les yeux. Il sentit son cœur battre de plus en plus fort, ses jambes tremblaient. C'était évident il était tombé amoureux.

- Hey, t'es un t-shirt gris non?

Sur cette question il sursauta, et sourit en même temps, il était heureux de savoir que la fille qu'il venait de rencontrer était une alliée. Il n'eu pas le temps de répondre qu'il entendit des sirènes. Il prit le bras de la fille et l'emmena plus loin dans un coin isolé où aucun flic ne les verrait.

- Oué suit t-shirt gris, suppose que toi tu l'es toi aussi. Bon ont devrait pas rester ici ses ruelles me foutent la trouille.

Il sortit deux Mars en tendant un à la fille. Il était plutôt à l'aise, d'habitude très renfermé, il ne sentit aucun stress avec cette fille.

- Moi c'est Natrach, Pixo Natrach.


- C'est lui là. Cria quelqu'un.

Ils se retournèrent et virent cinq garçons de leurs tailles dont un au centre avec le nez qui saignait. C'était celui que Natrach avait corrigé quelques minutes plus tôt,. Il était accompagné de quatre gars assez musclés dont un avec une barre de fer dans la main. Il sentit aussitôt son courage et son bien-être défaillir, que pouvait ils faire face à cinq garçons alors qu'ils n'était que deux?

Le garçon la regarda dans une expression de surprise et de soulagement mêlés. Ainsi, son intuition était juste! C'était bien un agent! 
Les sirènes retentirent soudainement et le garçon la tira soudainement par le bras pour l'entrainer dans une autre ruelle. Heyyyyyy, je peux courir toute seule! Mais seulement le "Heyyyy" sortit faiblement de sa bouche. 

- Ouais suis t-shirt gris, suppose que toi tu l'es toi aussi. Bon on devrait pas rester ici ces ruelles me foutent la trouille.

Il sortit deux Mars de sa poche tandis que les yeux de Sélène brillaient de convoitise. Mangeeeeer! 

- Moi c'est Natrach, Pixo Natrach  lui dit-il pendant qu'elle croquait dans son Mars.

- C'est lui là! cria un type

Le garçon qui s'était fait frapper était revenu, accompagné cette fois. Les 4 nouveaux arrivants étaient mieux bâtis que le premier et un possédait même une barre de fer.
Gosh ça pue ça songea-t-elle

Natrach, s'immobilisa. Bien sur en tant qu'agents de CHERUB, ils étaient parfaitement capables de se défendre mais la police était là et se faire prendre impliquerait des sanctions. Une seule solution dans ce cas. 

Sélène attrapa le poignet de Natrach comme il l'avait fait quelques minutes précédemment, et l’entraîna à nouveau dans le dédale de ruelle afin de s'éloigner des 5 garçons mais aussi de la police. 
Hélas, la direction qu'elle avait pris était un mauvais choix et les deux adolescents se retrouvèrent dans une impasse encombrée de déchets et de d'objets inutiles en tout genre. Putain!


Alors que les garçons approchaient en ricanant, Sélène recula vers l'amas de bazar en les apostrophant
5 contre 2? C'est courageux de s'en prendre à une jeune fille en plus! 

Natrach resta figé sur place, il ne pouvait plus bouger. Il vit les cinq garçons se rapprochèrent de plus en plus quand sa camarade lui pris le poignet et l’emmena plus loin. Malgré leurs effort ils se retrouvèrent dans un cul de sac. "C'est fini.. il vont nous tuer" Se dit Natrach. Il les entendirent rire.

- 5 contre 2? C'est courageux de s'en prendre à une jeune fille en plus!

"Pourquoi elle a dit-ça elle veut les énervé d'avantage ou quoi" Pensa Natrach

- Nous, on veut juste faire la peaux à ton p'tit copain. On ne te feras pas de mal. Dit le gars au nez cassé avec un sourir espiègle. Enfin... pas moi en tout cas. Dit'il en regardant ses amis.

Natrach sentit son courage et sa haine montée en lui. Il se mit devant la fille et dit:

- Si vous osez lui faire du mal... Je vous défoncerais tous un par un.

Les cinq garçons riait au éclats, il était tellement prés de la fille qu'il sentit son souffle dans ses cheveux

Faut que je te dise un truc, euh... tes plutôt mignonne. Dit il en chuchotant.

Natrach se sentit libéré, il fallait qu'il le dise, sinon après il n'aurait plus beaucoup d'occasion. Les garçons n’était plus qu'a quelque mètres des agents. Sans réfléchir Natrach se rua sur le plus prés, le fessant tombé, le ruant de coups sur la tête. Un des garçon lui mit un coup de pied dans le ventre. Il se redressa tout de suite ignorant la douleur. Il était bloqué par quatre garçons, il ne pouvait plus fuir. Il allait recommencer une attaque lorsque qu'il sentit une cuisante douleurs dans son dos, le garçon à la barre de fer l'avait frappé avec celle ci. Il s’écroula à terre incapable de se relevé.

C'était tout elle, tout ça. Même acculée, il fallait qu'elle provoque, comme dans les films. Un jour je vais m'attirer des ennuis... songea-t-elle.

- Nous, on veut juste faire la peau à ton p'tit copain. On ne te fera pas de mal dit le gars qui s'était fait corriger précédemment en un sourire. Enfin... pas moi en tout cas ajouta-t-il en décochant un regard à sa bande.


Il a la confiance lui, tranquille. 
Natrach s'interposa devant elle, grand prince.


- Si vous osez lui faire du mal... Je vous défoncerais tous un par un.


Hey, je suis grande, je peux me débrouiller toute seule! Les garçons rirent. Normal. C'était vraiment un comportement cliché.

Faut que je te dise un truc, euh... t'es plutôt mignonne  lui chuchota-t-il.

Nan mais je rêve! s'exclama-t-elle intérieurement. Ils allaient se faire frapper par une bande de garçons en colère et lui, la draguait. Ça devait être le pire moment pour dire une chose pareille.
Après cela, il se jeta dans la masse, sans aucune technique, sans doute aveuglé par la colère, ou bien la peur... Il plaqua un type au sol en le frappant, avant de se prendre un coup de pied dans l'abdomen. 

Sélène avait passé sa peur en arrière plan et analysait froidement la situation. A cette allure là, il allait se faire dérouiller, et rapidement, agent entraîné ou non. Elle recula, laissa tomber son sac à terre. A sa gauche, à portée de main, dans l'amas de déchets hétéroclites, se trouvait une barre métallique grisâtre. Elle la saisit, la soupesa rapidement. Aluminium, à tous les coups. De sa main droite, elle dégaina. 

Natrach venait de tomber au sol. Putain c'est pas le moment là! Quatre contre un, même agent, même armée, c'était un défi impossible. Son seul espoir était l'arrivée des flics qui étaient censés les pourchasser. En attendant, un seul atout: la surprise. 
Sa barre faisait un bon mètre, à peu près la taille d'un choken ou d'une épée d'escrime. Elle avait pratiqué l'escrime avant d'entrer à CHERUB, et avait suivi des cours de chanbara (un art martial dérivé du sabre japonais) en mission. Ca allait enfin servir dans des conditions réelles.

Gomennasai sensei*, mais ce sera pas très académique.


Elle eut un sourire carnassier. Elle aimait sentir le poids rassurant de l'arme dans ses mains, ça lui avait manqué. Elle raffermit la prise de ses deux mains sur son sabre improvisé. Elle vida son esprit et se lança à l'attaque. 
Pas plus de quelques secondes s'étaient écoulées depuis la chute de Natrach. Sélène se tourna vers le seul type possédant une arme. Autant le supprimer tout de suite.

- MEN !


La t-shirt gris asséna un coup de barre métallique au niveau de la tempe du garçon armé. Elle réarma au dessus de sa tête avant d'asséner un deuxième coup sur le sommet de la tête. 
Peu importe que la coupe soit portée sur le sommet de la tête, l'important c'est que ça coupe. Men!

Son kiai, ayant pour but initial de faire sortir l'énergie de son corps en même temps de son coup, avait attiré l'attention. Les 3 garçons en pleine forme se tournèrent vers elle. Ils savaient désormais qu'elle n'allait pas rester dans son coin. 

3 contre 1. La t-shirt gris avait déjà pratiqué des combats à deux contre un, le principe devrait être le même se dit elle. 

Ne te concentre pas sur un seul adversaire, Sélène. Essaie de te concentrer sur tous et personne en même temps.
- Facile à dire senseï, avait-elle répliqué, après avoir fini sous une pluie de coup
- Avec l'expérience ce sera automatique, tu verras.


La jeune fille fit un pas en arrière. Les garçons avancèrent, délaissant Natrach. 

Do!


Elle les fit reculer mais ne trancha que le vent. Merde !
Kote! Ashi! Men! Men! Do!
Elle les touchait mais jamais suffisamment fort. Je dois les trancher!
Kote! Ashi! 
La garçon de gauche subit les deux impacts violents. Sélène sourit. A cause de l'amplitude de l'arme, il ne pouvait rien faire. 

Tsuki!


Le souffle coupé, le garçon s'effondra. La jeune file jubilait. 
Mais dans sa hâte, elle avait oublié les deux autres qui en avaient profité pour se glisser sur son coté droit, à présent découvert. 

Un coup de pied, un poing dans le visage. Elle sentait ses pieds quitter la terre ferme et la tête heurter le sol.

Voilà ce qui arrive lorsque l'on se concentre sur un seul adversaire Sélène, la nargua espièglement son sensei dans son esprit.

---

(*): Excusez moi, maître

A savoir également que les sortes d'onomatopées étranges sont le nom des coups de sabre portés au chanbara  : Le men à la tête, le do au niveau de la taille et des hanches, le kote au niveau des bras, le ashi au niveau des jambes et le tsuki, un coup d'estoc porté au coeur

Natrach était entouré de quatre garçons alors que lui était à terre, "Il vont me tuer" se dit'il. Il vit la fille se rué avec une arme sur le garçon qui avait frappé Natrach avec sa barre de fer. Elle le supprima en moins de deux. Ceux qui était autour de Natrach, se dirigea vers la fille. "Je dois l'aider" se dit'il. Il vit un deuxième garçon s'effondré à terre. Il n’était plus que deux, "Sa va être du gâteaux" se dit'il. Il essaya de se lever quand il vit sa camarade tombé à terre. "Non" se dit'il.

- NON !

Il avait crié si fort que les deux garçons restant se retournèrent en même temps. Il se leva malgré la douleur. Il y avait la barre de fer du garçon à terre à ses pieds, il la prit et sans hésiter il donna un violent coup dans la tête du garçon à sa gauche, ce dernier s'effondra. Il n'en restait plus qu'un. Il vit le poing du garçon arrivé vers sa tête, il évita de justesse, il répliqua d'un coup dans la cuisse, puis d'une droite dans l'abdomen, il lâcha son arme. Le garçon devant lui, était essoufflé et désorienté, Natrach en profita pour lui mettre un direct. Le garçon tomba violemment au sol. Natrach regarda autour de lui. Tout leurs adversaires était vaincue. Il se dirige vers sa camarade toujours a terre, et lui tendit la main.

- NON !

Alors qu'elle gisait, Natrach s'occupa des deux derniers. Sélène soupira. Il était temps. Elle sentait une douleur cuisante sous la cage thoracique et au niveau de la cuisse droite mais c'était supportable. 

Tous les adversaires étaient à terre mais certains avaient juste pris un coup mal placé. Natrach lui tendit la main, qu'elle attrapa vivement, en se relevant d'un bond. 

Vite! Ils vont se lever et la police va pas tarder!


Une fois de plus, elle le tira par le poignet alors qu'elle repartit en courant dans les ruelles. On discutera plus tard.

Natrach suivait temps bien que mal sa camarade, en ignorant sa douleur au ventre et au dos. Il était crevé il avait du mal à respirer, il lâcha le poignet de sa camarade.

- Je... j'en peu plus... j'ai trop mal on doit faire une pose.

Sur ses mots il s'assit, refusant de se levé. Sa camarade s'assit à côtés de lui.

- Tu te bat bien. Natrach rougit. Comment tu t’appelle. Dit il en se rapprochant

Sans se rendre compte Natrach étais presque collé à sa camarade.

Au moins, il était silencieux quand il courrait. Cependant, il haletait violemment. Son poignet glissa hors de la main de Sélène, tandis qu'il se laissa tomber à terre. 

- Je... j'en peux plus... j'ai trop mal, on doit faire une pause.


La jeune fille s'assit. Ils devaient s'être suffisamment éloignés pour un moment. Il devait souffrir, il s'étais méchamment fait rosser tandis qu'elle s'était pris que quelques coups. Les mecs... Toujours à foncer dans le tas, et nous on doit rattraper leurs conneries!


- Tu te bats bien.  lâcha-t-il entre deux halètements. Comment tu t’appelles?

Il s'était rapproché d'elle, bouillant. 

- Je ... m'appelle Sélène répondit la jeune fille, troublée par ce rapprochement subit.

- Je ... m'appelle Sélène

Natrach souriait du fait de la gène de Sélène. Il posa la tête contre le mur et chuchota "C'est mignon Sélène ". Il la regarda en souriant, il la trouvé belle. Natrach regretta d'avoir mis sa camarade dans le pétrin. Elle aurait pus se faire gravement blessé ou pire...

- Désolé, c'est de ma faute si tu a des ennuies, t'aurais pas du intervenir tu aurais pas étais blessée, je m'en veut tellement..

Il tendit sa main à sa camarade et se mit à marcher vite. Natrach remarque que sa camarade boitais légèrement.

- Laisse moi t'aider.

Sans attendre sa réponse il pris le bras de Sélène et le mis autour de son cou, l'aidant à marcher, et mis son bras autour de la taille de la fille.

- Du coup... ça te dirais, d'aller boire un verre quelque pars. Dit t'il en rougissant fortement en espérant quelle accepte.

Ils étais arrivé dans une avenue, plutôt animé.

Désolé, c'est de ma faute si tu a des ennuis, t'aurais pas du intervenir tu aurais pas été blessée, je m'en veux tellement..

Aussitôt il repartit. La jeune fille soupira. Mais qu'est ce qu'il a, à ne pas tenir en place comme ça? pensa-t-elle. Elle marchait derrière, péniblement mais silencieusement, alors qu'elle sentait qu'elle sentait les muscles de sa cuisse se contracter douloureusement chacun de ses pas.

Natrach qui marchait légèrement devant se retourna puis monta à sa hauteur.

- Laisse moi t'aider.

Et il passa son bras sans la soutenir. Nan mais, je t'ai rien demandé! s'exclama-t-elle mécontente. Le voir l'assister comme une gamine alors qu'elle l'avait sauvé, l'énervait au plus au point.

- Du coup... ça te dirais, d'aller boire un verre quelque part? 

Hein? Il la draguait? Ah non mais non, c'est pas possible! s'alarma-t-elle. Ils ne se connaissaient à peine, et la traitait comme une handicapée! Et puis, et puis, et puis.... Non il y avait... Un visage aux cheveux châtains s'imposa dans son esprit. 
Sélène se dégagea.

- N... Non, désolée! Je dois y aller, on m'attend! A plus!

La ruelle qu'ils traversaient était animée, heureusement. Elle s'enfuit d'un pas vif, tirant sur ses muscles endoloris, et se fondit dans la foule. Disparaître, vite! 

- N... Non, désolée! Je dois y aller, on m'attend! A plus!
 
Natrach la regarda partir, il se doutait que c'était un mensonge. Il la vit s'éloigner de plus en plus. Il préféra rester là et ne pas la suivre, il avait compris, elle ne l'aimait pas. Il sentit des larmes sortir de ses yeux, il n'a jamais été aussi triste aprés la mort de son pére. Il regarda le sol et mit ses mains dans ses poches en marchant doucement. Il bouscula plein de gens sur la route, il essuya des insultes et des plaintes mais il n'en fit pas attention. Il tombit aprés avoir percuté quelqu'un. Ce dernier voulut aider Natrach à se relever, il préféra se lever tout seul. Il se mit à courrir en pleurant à chaude larmes. Quelques heures plus tard, aprés avoir pleuré un petit moment, il décida de rentrer au Campus. Une fois rentré il vit tous les regards tournés sur lui, pourtant il avait bien séché ses larmes avant de rentrer. Sélène avait-elle raconté ce qui s'était passé?